L’investissement dans une surjeteuse est toujours une promesse. Avec l’arrivée d’une surjeteuse dans votre vie de couturière, de nouveaux horizons couturesques sauvages et inexplorés s’offrent à vous !
Pour le côté sauvage, il faut bien reconnaître que, pour dépasser les premières appréhensions et réussir à dompter cette machine (en particulier son enfilage !), la ténacité et la persévérance sont de rigueur. Mais avec un peu de pratique et d’entraînement, on arrive assez vite à des résultats tout à fait intéressants. Vous trouverez quelques conseils pour bien démarrer dans cet article.
J’ai donc sélectionné dans cet article quelques patrons en maille parfaitement adaptés à l’utilisation de la surjeteuse 4 fils qui assemble et fait les finitions de bord en un seul passage.
Les T-shirts
Pour se lancer avec sa surjeteuse, rien ne vaut le t-shirt. Basique ou plus élaboré, il est facile à personnaliser en jouant sur les tissus ou en ajoutant des découpes. Lorsqu’on a trouvé un modèle à sa taille, on peut le décliner à l’infini !
Pour coudre un T-shirt, le jersey est impératif pour être un minimum extensible. Selon la matière : coton, viscose, bambou… le rendu pourra être très différent.
Les modèles :
- Poppy – Clématisse Pattern : une version plus classique du 34 au 52 avec tout de même 3 encolures et 2 longueurs de manches. Si vous êtes conquise, elle existe aussi en version homme.
- Gaston – Petit Patron : encore un patron avec de multiples variantes de base. 2 encolures, 2 manches et des découpes. Si le modèle vous plait, vous pourrez investir dans les versions pour homme, enfant et robe ! Du 34 au 56.
- Basic One – La jolie Girafe : la version débardeur la plus originale avec ses bretelles croisées ou nouées dans le dos. Du S au 4XL.
Les sweats
Juste après le t-shirt, on peut tenter le sweat ! Manches, volants, découpes… Les formes sont diverses et permettent de nombreuses fantaisies. Là aussi, on peut varier les plaisirs en choisissant des bords côte contrastant pour les finitions. Les tissus à privilégier doivent être en maille également pour être confortable. On les choisit en général plus épais : molleton, coton gratté pour le côté douillet et chaud… Il y a l’embarras du choix.
Les modèles :
Maxine – Joli Lab : les découpes permettent des jeux de couleurs intéressants et la patte de boutonnage est assez originale. Un tuto vidéo vous accompagnera lors du montage : c’est un petit plus. Du 34 au 48.
Lotus – Usine à bulles : Des finitions optimisées pour faciliter les montages et une forme originale avec sa basque : c’est un modèle qui sort de l’ordinaire. Du 34 au 52.
Granite – Maison Fauve : Un modèle oversize avec de jolies manches ballon. Du 34 au 56.
Les jupes
On y pense moins spontanément mais parmi les réalisations faciles et rapides, les jupes en maille sont un incontournable : peu de pièces et pratiquement pas d’ajustement à prévoir, elles ont tout pour plaire. Vous pourrez bien sûr jouer sur la longueur en fonction de vos préférences et du style que vous souhaitez donner à votre projet. Choisissez des mailles suffisamment extensibles pour avoir un peu d’aisance dans vos mouvement, surtout si vous optez pour une jupe sous le genou.
Les modèles :
Brume – Deer and Doe : Une réalisation un peu élaborée mais le jeu en vaut la chandelle : les découpes dans le dos mettent en valeur tous les fessiers ! Un tuto vous donne les indications pour ajuster au mieux le patron selon vos mensurations pour un effet wouahou garanti. Du 34 au 52
Alice – Atelier des premières : la jupe crayon classique, plutôt longue et avec une taille haute. Toute simple à coudre, c’est un excellent basique. La gamme de taille n’est pas très étendue (du 34 au 46) mais un tuto vidéo accompagne le patron.
Giulia – Gaël and sew : une version de jupe confortable avec une ceinture élastique et une fente dans le dos, c’est simple et efficace. Du 34 au 50.
Les robes
Pour être un peu plus sophistiquée sans renoncer au confort, les robes en jersey sont une valeur sûre. Jupe patineuse ou moulante, manche courte ou longue, encolure V, ronde ou croisée, les déclinaisons sont multiples et les créatrices proposent en général plusieurs options dans leurs patrons ce qui permet de rentabiliser au maximum.
Pour ces réalisations, pensez aux interlock et aux mailles milano qui ont de la tenue et un peu d’épaisseur tout en conservant un minimum d’élasticité.
Les modèles :
Azilys – Coralie Bijasson : Ce patron de robe cache-coeur est une valeur sûre. Joli décolleté, manches longues, elle trouvera facilement sa place dans votre garde-robe. Du S au XL.
Aldaia – Pauline Alice : De nombreuses combinaisons possibles pour cette robe qui propose plusieurs options de décolleté, de jupe et de manches. Elle s’adaptera à toutes les situations ! Du 34 au 48.
Zéphir – Deer and Doe : Un modèle plus sport avec sa jupe courte patineuse et ses emmanchures dégagées. Vous pourrez tester plusieurs encolures et même tester la séparation jupe + crop-top. Du 34 au 52.
Les gilets
Pour terminer, parlons gilet ou cardigan pour faire plus chic ! Alternative au sweat, il peut se porter par dessus une robe ou un pantalon ou remplacer une veste. Le gilet est une pièce indispensable du vestiaire féminin.
Les modèles :
Cannelle – Christelle Beneytout : un gilet ouvert avec 2 versions de cols qui permettent de s’adapter à l’épaisseur de la matière choisie. C’est un basique qu’on peut facilement porter. Du 32 au 52.
Monceau – Cozy Little World : le classique parmi les classiques avec son encolure arrondie. Il existe maintenant en version sans manche. Et comme c’est un patron combiné sweat/gilet, vous n’aurez pas à choisir ! Du 34 au 52.
Bergen – Anne Kerdiles : une version qui sort de l’ordinaire avec des manches raglans, des plis aux épaules et à la taille accompagnés d’un boutonnage original : c’est le pari de ce joli modèle de cardigan. Du 34 au 48.
La couture à la surjeteuse offre le grand avantage d’être rapide et d’absorber assez facilement les petites imperfections de montage grâce à l’élasticité des tissus. Cela mérite vraiment de sacrifier quelques heures pour bien comprendre son fonctionnement !
Et avec le temps gagné ensuite, pourquoi ne pas prévoir pas une petite broderie pour égayer le tout ou un motif en flex pour ajouter une touche personnelle à votre création ?
D’ailleurs, si vous besoin d’un peu d’aide pour apprivoiser votre surjeteuse, pensez aux stages « J’aime ma surjeteuse » qui sont organisés régulièrement : le planning est sur cette page.
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