Ou pourquoi il est impossible de résister au chant des sirènes…

Pourquoi coudre un maillot de bain ?

Parce que le dernier que j’ai cousu date d’il y a 2 ans et que je n’avais pas envie d’investir dans un nouveau maillot Décathlon… Ils sont sympas mais tout le monde a le même : c’est un peu lassant !

La lingerie comme les maillots de bain sont des pièces qui me sortent de ma zone de confort. Alors, si je décide de les coudre, il faut vraiment qu’il y ait une bonne raison !

Il y a 2 ans, j’ai cousu le maillot Bahama de la maison Victor et je dois reconnaître que j’étais plutôt satisfaite du résultat, surtout pour une première tentative. 2020 n’ayant pas été l’année des vacances à la plage (ni celle des sorties à la piscine…), je n’ai pas éprouvé le besoin d’en coudre un nouveau avant l’été 2021. 

Mon problème, c’est que je fais régulièrement des articles pour donner un peu d’inspiration comme ici ou là… et du coup, je me laisse régulièrement influencer !! Ceci dit, c’est plutôt une bonne nouvelle, ça prouve que je suis en phase avec moi-même…

Au gré de mes recherches, je suis donc tombé sur le modèle de Aloha de la maison victor qui m’a tapé dans l’œil. Lorsque Stragier a sorti le tissu Swim Stretch Alpha Tropical avec les même motifs que pour ma blouse Dorothie mais dans un joli turquoise, je n’ai pas pu résister : c’était forcément un signe !

Comme il me restait de la doublure et de la laminette de ma précédente réalisation, l’investissement restait modeste : je me suis donc lancée.

Patron et réalisation

J’ai utilisé le patron en version pdf. Si cela vous arrive, je vous conseille d’imprimer directement dans la bonne taille en utilisant les calques car toutes les tailles sont tracés en noir, sans distinctions au niveau des tracés… Autant dire que c’est impossible de se repérer lorsqu’on imprime en multi-taille ! 

Forte de mes expériences précédentes, j’ai directement opté pour l’utilisation d’aiguilles super stretch afin de passer sans difficulté à travers la laminette caoutchouc : je ne regrette pas mon choix, j’ai obtenu facilement une couture hyper régulière sans aucun point sauté.

Concernant le choix des points, j’ai profité du cours vidéo des cahiers 5 Artesane. Dans ce cours vidéo, Charlotte Jaubert y détaille les points à utiliser pour la réalisation d’un maillot de bain. J’ai donc opté pour le point zig-zag pour la couture de la laminette dans les zones doublées et pour le point extensible pour tous les assemblages.

La surjeteuse n’est absolument pas indispensable mais je l’ai utilisée pour pré-assembler la laminette au niveau des cuisses qui sont les seules coutures apparentes, à même la peau. J’ai remplacé les fils des boucleurs par du fil mousse afin d’obtenir des coutures plus douces. Je me suis rendue compte trop tard que j’avais fixé la laminette du mauvais côté… mais comme la doublure est noire, ça ne se voit pas : alors j’ai laissé en l’état !

Concernant le modèle et sa réalisation, les instructions de montages sont plutôt claires et bien illustrées. Pour autant, les assemblages, en particulier des bretelles avec l’encolure et la doublure demandent un peu de gymnastique et ne sont pas vraiment intuitives… Ils faut donc suivre les instructions sans forcément chercher à comprendre mais le résultat fonctionne !

Autre avantage du modèle : il est simplement noué au niveau du cou donc pas de fixations compliquées à réaliser. Pour obtenir des arrondis bien symétriques au bout des bretelles, j’ai simplement utilisé un gabarit en papier.

Verdict

J’avais un peu peur du décolleté qui me semblait vraiment prononcé surtout que je fais un bonnet C et que le modèle est dessiné pour un bonnet B. J’avoue avoir eu la flemme de reprendre les pièces que j’ai laissées telles quelles. Au porté, c’est bien décolleté mais ça reste acceptable donc c’est validé !

Le tissu est vraiment très beau et je trouve les motifs des originaux. Aucune transparence grâce à la doublure et les bretelles nouées tiennent bien en place.

Je suis ravie de m’être à nouveau lancée dans cette réalisation. J’ai pris beaucoup de plaisir à coudre ce maillot de bain et je me sens bien plus à l’aise avec les couture de ce type matière. Encore une fois, le choix de l’aiguille me semble y être pour beaucoup : il ne faut donc pas hésiter à utiliser un matériel vraiment adapté pour obtenir un résultat correct.

 

Et vous ? Vous avez déjà cousu un maillot de bain ? Dites-moi tout en commentaire !

Les cours et coaching couture

Vous voulez en savoir plus sur les cours et coaching couture  le chas d’Albertine ?

Envie d'une petite surprise ?

Abonnez-vous au Maga’Tine, la newsletter du chas d’Albertine et recevez en cadeau « Mon anti-sèche couture »,

la check-list pour vérifier que vous n’avez rien oublié avant de commencer un nouveau projet couture.

Votre adresse e-mail est uniquement utilisée pour vous envoyer notre newsletter. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment à l’aide du lien inclus dans chaque email.