Où comment j’ai cousu ma première couverture en patchwork !
Pourquoi coudre un patchwork ?
En fin d’année, j’avais envie de coudre quelque chose d’un peu différent, loin de mes habitudes.
J’avoue que j’avais un gros a priori sur le patchwork mais (merci le temps perdu sur les réseaux sociaux….) au hasard de ma navigation sur instragram, je suis tombée sur quelques comptes qui présentaient des choses plus modernes que ce que j’imaginais dans le domaine.
Le défi “patchwork de l’avent” de Marie, @Exemplaireunique sur Instagram, est donc tombé à point nommé. L’objectif était de réaliser un bloc (c’est-à-dire un assemblage de “carrés élémentaires” eux-mêmes appelés modules), par jour pendant les 24 premiers jours de décembre afin de fabriquer une couverture. Cela m’a semblé complètement gérable et tout à fait adapté pour débuter.
Comme je ne voulais pas trop investir dans les tissus, j’ai cherché dans mes chutes de quoi réaliser l’ensemble des motifs. En fouillant dans mon stock, j’ai réussi à trouver des chutes assez grandes pour faire rentrer toutes les pièces et je me suis laissée guider au fil de l’eau par les explications de montage…
Réalisation
Après m’être un peu familiarisée avec le vocabulaire,j’ai découpé toutes les pièces de base.
Couper les morceaux nécessaires chaque jour aurait sans doute été moins fastidieux mais cela m’a permis de vérifier que mes coupons étaient suffisamment grands pour réaliser l’ensemble du modèle. Je n’ai investi dans une règle à patchwork qu’après cette première étape et j’ai bien regretté car la découpe m’a pris pas mal de temps, d’autant que mon choix de tissu ne s’est pas avéré le mieux adapté pour ce type de réalisation.
En effet, j’avais sélectionné deux lainages et un genre de tweed. Les lainages bien que légers présentaient une certaine élasticité et le tweed, assez épais, était franchement difficile à couper droit et avait une fâcheuse tendance à se déformer. Enfin, après quelques heures de découpe, tous les carrés ou rectangles de base étaient soigneusement empilés en attendant leur tour.
Comme j’ai démarré le défi un peu en retard (et terminé franchement après la fin), j’ai préparé une pile avec les éléments nécessaires à la réalisation de chaque bloc pour gagner du temps.
Les premiers assemblages ont demandé un peu de vigilance, le temps de bien comprendre comment recouper les pièces avec la règle et le cutter pour ajuster les dimensions.
Il faut également être très attentif aux raccords de couture et au repassage pour que les assemblages se mettent correctement en forme.
Certains motifs sont plus compliqués que d’autres mais une fois le principe compris, cela va assez vite. Dans le cas de ce patchwork, les sous-ensembles élémentaires appelés modules, sont assemblés en premier avant d’être cousus en ligne par 3. Chaque bloc étant constitué de 3 lignes donc 9 modules à chaque fois.
J’ai travaillé sur plusieurs blocs à différentes étapes en parallèle pour avancer plus rapidement.
Enfin, pour finaliser le top c’est-à-dire le dessus de la couverture, j’ai opté pour le sashing qui consiste à ajouter des bordures entre chaque bloc pour réaliser l’assemblage final.
Verdict
Les modules étant assez gros et simples, le résultat prend forme assez vite. J’avoue que j’ai malgré tout trouvé cela un peu répétitif, surtout qu’il faut souvent contrôler et ajuster les dimensions pour obtenir un résultat vraiment propre.
J’ai trouvé que le montage demandait un vrai travail de piquage en ligne droite en épinglant assez peu. Ce type de réalisation, constitué d’assemblages précis, de nombreux raccords exigeait beaucoup de rigueur et de repassage. C’est un excellent moyen pour s’exercer sur ces aspects-là en donnant une finalité à la pratique.
Comme je l’avais pressenti, mon choix de tissu n’était pas du tout adapté : trop épais et élastique, il a complexifié la mise en forme et rendu le résultat très perfectible à mon goût car en raison des épaisseurs, les raccords manquent cruellement de précision par endroits.
Le top est terminé : je suis déjà très contente du rendu, surtout que j’ai vidé mon stock de tissu ! Il me reste tout de même à réaliser tout le quilting pour terminer le montage. Cette étape qui consiste à assembler le top avec le molleton et le dessous est assez longue et délicate.J’espère tout de même réussir à finir avant Noël prochain !
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Bonjour,
Quand j’ai commencé le patchwork, ma prof m’a dit » c’est différent de la couture vêtement » et c’est vrai. Je me suis remise aussi au patch en commençant un sew along avec Emma ( Au Fil d’Emma), dans ses vidéos je vois bien que c’est une patcheuse pure et dure qui ne connait pas certaines techniques de couture mais très douée dans son domaine, donc allier les deux mondes c’est super. En plus j’ai appris en assemblant à la main, quilting main aussi !!!
Bon courage
Françoise (CAP 2022)
Bonjour Françoise,
C’est clair c’est très différent et c’est intéressant de découvrir d’autres façons de faire.
Assemblage et quilting à la main : je n’aurai jamais la patience mais je suis vraiment admirative !
A bientôt,
Aurore