Comment j’ai cousu une blouse à lavallière dans un tissu qui n’était pas prévu !
Pourquoi coudre une blouse en viscose ?
Tout a commencé au dernier salon Aiguille en fête où j’ai retrouvé Marie et Emilie, mes copines de l’équipe coach de la formation CAP Rêve à Soie. Jusque là, rien d’étonnant. Au gré de nos déambulations dans les allées du salon, dans l’euphorie de discuter avec des gens (sans masque !) et de pouvoir retrouver des coupons de tissus à foison, l’idée de nous lancer un petit défi couture a commencé à germer. Nous l’avons modestement appelé “the dream team project”. La consigne ? Coudre chacune quelque chose en utilisant le même tissu.
Première difficulté, trouver un tissu qui nous convienne à toutes. Après un premier tour sur les différents stands, il s’est avéré que nous n’avons pas vraiment les mêmes goûts ! Qu’à cela ne tienne, quelques jours (et plusieurs recherches sur internet) plus tard, nous avons fini par nous accorder sur le twill de viscose “cubisme Iris” de Cousette.
Je dois reconnaître que, malgré tout, le choix d’une viscose avec de larges motifs m’imposait de sortir de ma zone de confort aussi bien au niveau tissu qu’au niveau style !
Il ne me restait plus qu’à choisir le patron. Depuis un bon moment, j’avais envie de coudre une blouse un peu fluide avec une lavallière : c’est donc le patron Debbie de Dress Your Body Couture que j’ai sélectionné.
Patron et réalisation
Suite à mon expérience avec le blouson Sonic de la même marque, je suis partie en toute confiance et j’ai bien fait ! Le livret est très complet. Le patron est clair et le montage de la lavallière est expliqué en détail. Il est possible de monter le modèle sans col mais ce n’est bien sûr pas ce que j’ai retenu.
Côté réalisation, le tissu a plutôt été une bonne surprise. Pour une viscose, il ne glisse que modérément et se tient plutôt bien sans trop se froisser. Moyennant une aiguille adaptée pour ce type de tissu (il est très facile de tirer des fils), la réalisation s’est plutôt bien passée.
L’originalité du modèle tient dans les empiècements arrondis au niveau des épaules auxquels se raccrochent les manches froncées. Là aussi, les explications de montage sont tout à fait compréhensibles même si j’ai un peu adapté à ma sauce la finition intérieure. Un très bon choix pour les bras un peu forts : le confort est garanti !
Je suis partie sur la version manche longue mais il est également possible de coudre des manches ¾. La finition avec un bracelet de manche n’a pas présenté de difficultés majeures.
Pour l’encolure et le montage du col, il m’aura fallu un peu de patience et de précision pour obtenir un joli résultat car il faut gérer correctement les raccords du col avec l’encolure, la pose de la parementure et l’encolure en V.
Verdict
C’est une heureuse surprise. Spontanément, je n’aurai jamais choisi ce tissu et pourtant, je trouve que le résultat est vraiment réussi.
Le patron taille bien, l’encolure n’est pas trop profonde et la coupe un peu ample rend le modèle très confortable. Le petit détail du col sort un peu de l’ordinaire tout en restant classique. Bref, je suis conquise !
Et voilà un défi relevé ! J’attends de voir les réalisations des copines et bien évidemment, d’immortaliser tout ça dans une superbe photo de groupe !
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